Afin de pouvoir diversifier leur activité, de nombreux chauffeurs de taxi établissent une convention avec la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), pour faire le transport de certaines personnes. Il est nécessaire de demander une carte CPE. De quoi s’agit-il et pour quels avantages ?
Carte CPE et CPS : c’est quoi ?
Quand une personne ayant une prescription médicale pour un transport fait appel à un taxi conventionné, celui-ci doit transmettre à la CPAM les justificatifs de son client : carte vitale, document du transport, signé par le médecin, mais aussi carte de mutuelle. C’est grâce à cela qu’il sera payé et que le client sera remboursé totalement ou partiellement de ce transport en taxi, vers un établissement de soin.
Une Carte de Personnel d’Etablissement, nominative, comportant le numéro SIRET du taxi lui permettra d’utiliser dans les bonnes conditions le Service Electronique de Facturation Intégré (SEFI), indispensable dans le cadre de la facturation de cette activité. C’est en effet le seul moyen pour le chauffeur de taxi d’avoir l’habilitation pour transmettre une facture afin qu’il soit payé pour les différents transports qu’il va effectuer.
Le fait d’avoir adhéré au SEFI permet d’obtenir automatiquement une carte CPE. Il faut pourtant joindre certains justificatifs comme les conditions tarifaires, le Kbis, une pièce d’identité ou encore les CGV.
A quoi peut servir un logiciel de gestion ?
La carte CPS, quant à elle, est la carte que possède chaque professionnel de santé afin de faciliter les échanges avec la CPAM, pour utiliser une messagerie sécurisée ou encore pouvoir signer électroniquement un document. Fonctionnelle, elle a aussi pour mission de renforcer la sécurité des accès aux différents logiciels utilisés par les professionnels, et ce, pour ne pas que les données de patients puissent faire l’objet d’un piratage informatique.
Une telle carte contient différentes informations relatives à son détenteur comme son identité, sa profession, mais aussi l’identification conjointe de son mode et de son lieu d’exercice. Elle est protégée par un code confidentiel qui est propre à son détenteur ; en l’occurrence, ici, le chauffeur de taxi conventionné.
Si la transmission des documents est facilitée avec la détention d’une carte CPE et CPS, il ne faut pas oublier tout le reste de la comptabilité du taxi mais aussi la dimension humaine de son activité.
Cette convention lui permet de transporter des personnes qui ont besoin de soins mais aussi d’attention. Il peut être important de créer des fiches clients, afin de rendre le transport plus personnalisé. Cela est un plus pour la personne mais aussi pour le taxi, qui, grâce à un logiciel dédié peut enregistrer une foule d’informations pratiques pour son activité : optimisation des itinéraires, enregistrement des facturettes de carburant, par exemple.
Même après le transfert des documents, il peut arriver qu’ils soient mal reconnus par la CPAM, ce qui se traduit par un incident de paiement. Pour le taxi, en l’absence d’une résolution rapide du problème, il sera payé en retard. Le logiciel remonte les incidents de paiements pour une réaction rapide.